Mariage d’hiver : Sarah et Aloys
Cette année 2023 aura été intense, elle a démarré tôt et n’est toujours pas terminée. L’occasion de varier un peu les plaisir et de couvrir un mariage hivernal au sens propre du terme : le froid, le vent, la pluie et pourtant, beaucoup de chaleur humaine.
Un couple attachant
Sarah et Aloys, c’est ce genre de couple qui vous transporte dans une histoire, vous enivre dans un tourbillon d’émotions, vous fait vivre une journée faite de montagnes russes. Si les premiers moments de la journée ont semblé un peu tendus, voir stressants, c’est qu’ils s’étaient mis beaucoup de pression pour faire de ce mariage un moment unique et surtout une réussite.
C’est aussi ce qui fait le charme du métier de photographe, aucun mariage ne se ressemble, et chaque événement est un nouveau challenge pour tirer profit de chaque instant.
Une ambiance si particulière jouant avec les extrêmes
La pluie battante de la matinée n’a pas eu raison de leur humeur. Le froid de l’église s’est retrouvé noyé par la chaleur des émotions, l’humidité du lieu de réception (le mariage s’est déroulé dans l’Aisne au Domaine de l’Angelus de Beauvois où je me rendais pour la deuxième fois) par l’envie de se réchauffer à table ou sur la piste de danse grâce à Benoît un DJ formidable.
Que ce soit par les discours, les échanges dans ce que l’on appelle les moments de transition ou les animations, chaque instant de la journée n’a pu que retenir l’attention de chacun.
Pour une réussite inoubliable
Personne ne s’en est caché, ce mariage a été une véritable réussite, un ascenseur émotionnel. Ma longue expérience de photographe de mariage en Bretagne et dans l’Oise s’est enrichie avec une nouvelle aventure qui restera inoubliable à bien des égards, que ces instants soient professionnels ou personnels.
Une atmosphère différente
Les mariages hivernaux sont en marge de ceux que l’on a l’habitude de couvrir en haute saison. Il y a d’abord la météo, plus froide et plus capricieuse (même si 2023 n’aura pas été exceptionnelle), les journées plus courtes, la luminosité aléatoire. Mais il y a surtout cette ambiance atypique et particulière, intimiste et chaleureuse. Pour exemple, effectuer le cocktail en intérieur concentre la chaleur humaine, les invités sont plus proches les uns des autres. Les galeries de portraits sont alors différentes.
Une lumière bien plus chaude
Qui dit météo maussade, dit forcément beaucoup de photos en intérieur avec des lumières pas toujours flatteuses. L’orange “crémeux” des églises, le blanc criard des néons des mairies, le jaune des ampoules led des lieux des préparatifs… C’est là que le photographe doit faire preuve de dextérité et se reposer sur son expérience et son savoir faire, afin de restituer une ambiance plus “acceptable”. Cela signifie appréhender la lumière de façon différente, l’apprivoiser, voir la “court circuiter” (un comble lorsque l’on parle de lumière électrique).
Photographier autrement…
Jouer avec la lumière est un vrai défi, il faut observer, il faut composer mais également maîtriser le flash. C’est un savant dosage entre l’acceptable (l’utilisation du flash implique moins de discrétion) et l’existant, sans dégrader le reportage et perturber les mariés ou encore attirer leur attention par les crépitements répétitifs.
En se concentrant sur l’essentiel
C’est alors les émotions qu’il faut aller chercher pour qu’elles-mêmes l’emportent sur l’environnement. Et des émotions, il y en a eu. J’ai rarement vu autant de larmes versées sur une journée.
Que ce soit côté mariés ou côtés invités, l’expression “torrent de larmes” n’a jamais aussi bien porté son nom. Du maire à la famille, des témoins jusqu’aux mais, peu d’invités ont pu échapper à la larme à l’oeil.
Je vous propose donc de vous plonger dans cette humidité pour vous montrer qu’un mariage en hiver vaut parfois bien des mariages sous un soleil radieux.