Les légendes bretonnes…
… se résument souvent au loup, au renard et la belette, à Merlin et les chevaliers de la table ronde, les comtes de Brocéliande, les mystères des Monts d’Arrée… et maintenant le loup de Ploubezre.
Bousculer tous ces raccourcis, ces clichés, ces lieux communs que les touristes viennent chercher avec envie et que nous mettons en avant avec plaisir, n’est pas chose facile. La Bretagne a ses traditions et celles-ci ont la vie dure.
Moi-même passionné par ces légendes, j’ai toujours été fasciné par ce qui les accompagnait : la musique. Et forcément, quand on parle musique, on pense tout de suite bombardes et biniou.
Au premiers sons des caisses claires, un frisson vous parcourt l’échine avant de finir secoués lorsque tous les instruments s’enchaînent.
Les bagads m’ont toujours passionné et fasciné, cette symphonie si particulière, si bien organisée et savamment orchestrée, cette musique prenante et tellement enracinée. Alors forcément, lorsqu’il m’a été donné la possibilité d’en suivre un, je ne me suis pas laissé prié.
C’est à Lanvellec, dans le Trégor, que j’ai suivi le Kerlenn Pondi pour la première fois. Il se compose d’un cercle celtique et d’un bagad, il et est basé à Pontivy, en plein coeur du Morbihan. J’ai ensuite pu assister au gala marquant la clôture de l’année pour un spectacle époustouflant et chargé en émotions.
La force du Kerlenn Pondi, c’est de savoir transmettre les traditions aux jeunes générations tout en se renouvelant. Le spectacle offert a su allier traditions et modernité, tout en racontant une histoire contemporaine.
Depuis les coulisses, j’ai observé l’énergie et l’enthousiasme de chacun, je peux vous assurer avoir vécu de réelles émotions, des frissons, voir des larmes.
Pour sortir un peu des mariages, je vous propose donc un reportage hors du temps, avec une partie plein air et une autre backstage.